Peux tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Camille, j’ai 30 ans. Je suis sophrologue et thérapeute bien être en entreprise et en cabinet à Paris où je propose 3 pratiques : la sophrologie, le massage et le soin énergétique. Avant d’exercer dans le domaine du bien être, j’ai suivi un parcours assez classique et obtenu un bac +5 en commerce international. Quittant ma normandie natale pour Paris, j’ai trouvé rapidement un CDI en tant qu’ingénieur d’affaires à La Défense dans un organisme de formation professionnelle.
Pourquoi le domaine de la formation ?
J’ai toujours été passionnée par l’humain et toutes les façons dont il peut se développer et évoluer d’un point de vue personnel et professionnel. J’ai habité quelques mois à Londres ou j’avais travaillé pour une coach en développement personnel pour les jeunes femmes entrepreneurs. L’organisme de formation en question m’a contactée pour me proposer un poste d’ingénieur d’affaires : à leur catalogue la catégorie développement personnel en entreprise m’a tout de suite parlée : gestion du stress, gestion des émotions, assertivité, lâcher prise, prise de recul, management bienveillant. Accompagner les professionnels dans leur évolution a été une grande source de motivation pour moi, de mon recrutement jusqu’à mon dernier jour de poste. J’ai pu rencontrer de nombreuses entreprises sur le terrain, des managers et collaborateurs de tous les secteurs. Un domaine extrêmement enrichissant sur tous les plans!
Pourquoi t’être lancée dans le domaine du bien être ?
Selon moi le bonheur passe par le bien être physique et mental. Et comme on passe la plupart de notre temps au travail, le bien être au travail est devenu assez vite une évidence. En tant qu’ingénieur d’affaires terrain, j’ai eu la chance d’accompagner de nombreuses entreprises dans leur plans de formation et j’ai pu remarquer une chose : le stress et le malêtre en entreprise est loin d’être une légende ! Le bien être au travail est pour moi un sujet à mettre au coeur de toute stratégie d’entreprise en 2022. Un collaborateur heureux est un collaborateur productif, motivé et moins absent.
Quel a été le déclic ?
Comme pour beaucoup, la crise sanitaire a agi comme un détonateur me permettant de prendre conscience qu’il fallait que je me tourne vers une voie plus alignée à mes valeurs profondes. Je suis très reconnaissante pour tout ce que j’ai appris dans cet organisme que je considère toujours comme le meilleur, mais où je peinais à m’épanouir authentiquement.
Quels sont les freins à surmonter ?
La peur du changement, clairement ! Sortir de sa zone de confort n’est pas une chose aisée. L’être humain a tendance à vouloir rester en zone connue : c’est réconfortant pour lui. Pas de prise de risques, pas de danger, pas de risque d’échouer. Et pourtant je sentais que j’y étais poussée pour poursuivre mon évolution personnelle. Le regard de mon entourage aussi a été assez difficile, l’incompréhension de certains proches qui ne conçoivent pas que l’on puisse quitter un CDI et un salaire confortable. Mais le master, le salaire, le poste, tout cela flattait mon égo et me rassurait mais à la fin ne me rendait plus heureuse !
Perspectives
Je fais confiance en la vie et la laisse me surprendre. Je continue de donner le meilleur de moi même en développant divers projets, en continuant de me former et surtout en développant mes compétences pour les entreprises. D’ici 2023, j’aimerais lancer des séjours bien être holistiques dans ma normandie natale.
Conseils pour ceux qui veulent se lancer ?
Bien préparer son projet, et oser sortir de sa zone de confort. On ne peut jamais tout prévoir et il faut laisser une part de spontanéité, d’inconnu… On ne peut jamais savoir si l’herbe est plus verte ailleurs, mais si vous n’êtes plus épanoui(e) et aligné(é) dans ce que vous faites, c’est déjà une excellente raison de vous lancer ! Je terminerai avec la célèbre citation de Nelson Mandela qui illustre parfaitement ma pensée : vous ne perdez jamais, soit vous gagnez, soit vous aprenez !
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